Jolis macarons!

Question de rentabiliser notre cours sur les macarons à la Guilde Culinaire, et surtout, question de s'amuser un peu pour une nouvelle thématique d'anniversaire, on s'est lancé à nouveau dans la production (Oui, production c'est le cas de dire) de macarons.

On a donc développé un petit concept d'emballage pratique. Créé, découpé et monté totalement par une collègue de travail et moi-même. Tout simple, il s'agit d'une petite boîte contenant trois macarons de saveurs differentes. Puisqu' on voulait un visuel coloré tout de même intéressant, on a planifié trois saveurs associées au trois couleurs différentes. Évidemment, il y avait l'incontournable macaron jaune au citron. Ensuite, considérant que c'est le temps des pommes, on a improvisé un macaron rouge à la pomme et cannelle. Improvisation réussie et franchement simple. On a tout simplement fait cuire les pommes coupées en dés dans la casserole, avec un peu (pas mal) de cannelle. Une fois cuites, on a passé le mélange au malaxeur afin d'avoir une consistance lisse et onctueuse. Puis, on voulait un macaron de couleur mauve, un peu bleuté, pour offrir une saveur mélangée de chocolat et de bleuets. Combinaison réussie, mais on ne peut pas en dire autant des coquilles... On en étaient à notre première fournée, en train de se rafraîchir la mémoire sur la préparation et cuisson des coques. Pour ma part, je n'en avais pas fait depuis le mois d'avril, alors il fallait se réchauffer un peu. Avant de mettre les coquilles au four, il faut s'assurer que celles-ci soient bien sèches. Considérant l'humidité (et la pluie!) qu'on a eue jeudi soir dernier, on n'a pas assez attendu avant de les mettre au four. Surprise! Les coquilles ont complètement craqué et étaient aussi solides que des biscuits. Bien évidemment, on ne les a pas offertes! Pour ce qui était du dernier lot de coquilles mauves, il a légèrement surcuit. Les coques étaient donc passables, mais elles avaient perdu leur couleur éclatante. Photos à l'appui, elles ont plutôt l'air couleur chocolat. Étonnamment, il est parfois intéressant de faire quelques erreurs, question de mieux saisir les réactions culinaires...

Enfin, quatre heures de cuisine plus tard, on est bien satisfaites du résultat. On n'étaient pas trop de trois cuisinières à faire rouler le tout dans la cuisine! Reste plus que partager le tout avec les collègues de travail. Je crois (en fait je suis certaine!) qu'on a impressionné un peu tout le monde! Les vingtaines de petites boîtes ont été acceuillies et savourées avec plaisir!